COMMENT VAINCRE SES COMPLEXES

Accepter ses imperfections est quelque chose de difficile. Personnellement, je pense qu’il est même souvent plus difficile d’aimer ses propres défauts que ceux des autres. En effet, nous sommes tellement plus durs avec nous même qu’avec les imperfections des autres. Aujourd’hui je vais vous partager un peu de mon histoire personnelle pour vous faire comprendre comment vaincre ses complexes.

S’ACCEPTER POUR AVANCER

Être capable de s’aimer suffisamment pour accepter ce que nous sommes n’est pas chose facile. Pendant longtemps d’ailleurs je pensais que le seul moyen de m’aimer moi-même était tout simplement d’atteindre tous mes objectifs. Soit devenir une toute nouvelle personne. Une Emma 2.0 en gros. Une Emma, plus fit, plus intelligente, plus organisée, plus ambitieuse, plus stylée … la liste est longue. Or, apprendre à s’aimer ne veut pas dire atteindre toutes les conditions que l’on s’est fixé avant de commencer à s’aimer. Mais s’accepter maintenant tout de suite, avec nos qualités mais aussi avec nos imperfections. Il n’est pas facile de trouver comment vaincre ses complexes.

ACCEPTER N’EST PAS ABANDONNER

Il m’a fallu beaucoup de temps pour accepter la personne que j’étais. Ça s’est fait petit bout par petit bout je dirais, ça n’a pas été le coup de foudre avec moi-même lol. Je dirais plutôt que j’ai réalisé au fur et à mesure que m’accepter, accepter mes défauts, n’était pas une preuve de lâcheté mais au contraire une preuve de force et d’amour.

J’ai compris que s’accepter ne signifiait en rien que j’avais baissé les bras. Que ça n’était pas non plus un moyen déguiser ou de cacher ma flemme ou mes tentatives ratées de devenir parfaite. Mais j’ai tout simplement compris que je n’avais aucunement besoin de cette charge négative inutile dans ma vie. Ne pas m’accepter, c’était porter un fardeau que je m’imposais moi-même. Et je n’avais tout simplement plus envie de la porter sur mes épaules. Au début, s’accepter ça a tout simplement été de reconnaître qu’apprendre à s’aimer me causerait moins de souffrance que d’être en permanence en guerre contre moi-même et ma nature profonde.

LA PERFECTION N’EXISTE PAS

Je pense qu’il vient un moment où il faut accepter la personne que l’on est dans sa globalité sans attendre d’être parfaite. En effet la perfection n’existe pas, la perfection est un objectif irréaliste qui ne peut apporter que de la frustration et de la déception. La perfection c’est ce qui fait qu’on décide qu’on ne peut pas être heureuse maintenant et tout de suite. « La perfection c’est une condition au bonheur ». « Je serai heureuse quand j’aurai maigris ». « Je serai heureuse quand je n’aurai plus de poignées d’amour ». Je serai heureuse quand j’aurai des abdos apparents ». « Je serai heureuse quand je n’aurai plus de cellulite ». Hors le bonheur doit se vivre dans l’instant présent. Le bonheur c’est maintenant et tout de suite. Car oui nous ne sommes pas assurés de voir demain et d’être heureux quand on sera parfait. S’accepter c’est avant tout un état d’esprit intérieur qui en réalité ne dépend pas de ce à quoi nous ressemblons ou ce que nous possédons. Car cela voudrait sinon dire que tous les gens beaux sont heureux et tous les gens riches le sont également. Or nous savons très bien que c’est faux.

Personne n’est parfait, nous avons tous nos imperfections, nos complexes mais aussi nos qualités et nos forces et c’est précisément ce qui nous rend unique en tant qu’êtres humains. Bien sûr, il y a des complexes sur lesquels on peut travailler et il y a ceux qui seront toujours là. Mais dans tous les cas, il ne faut pas attendre pour être heureux et pour apprendre à s’aimer.

MON PLUS GROS COMPLEXE

De mon côté, mon plus gros complexe a longtemps été ma grande taille. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis demandé pourquoi c’était tombé sur moi. (WHY ???????) La taille c’est quelque chose que l’on ne peut pas changer et j’ai trop longtemps détesté cette différence. Pour celles qui ne le savent pas, je mesure 1m88, ce qui pour une femme est extrêmement rare. D’ailleurs, ça représente seulement 2 % de la population mondiale.

Grandir en étant différent n’est jamais évident. Et s’il y a bien un point universel à l’adolescence, c’est justement que l’on n’a pas envie de se sentir différent. Or, la taille c’est ce qu’on voit en premier chez une personne. Impossible à cacher en plus ! Pour la petite histoire en 6e, je mesurais déjà 1m72. J’étais bien plus grande que tout le monde, filles comme garçons.

LES ATTITUDES BLESSANTES ET NOS COMPLEXES

Au cours de cette période, je me souviens avoir de nombreuse fois marché en essayant de légèrement plier les genoux pour paraître plus petite et me fondre dans la masse. Je ne compte plus le nombre de fois où on m’a appelé la girafe, où on s’est retourné sur ma taille pour me demander si je jouais au basket. Ou pire, les gens qui viennent à côté de moi pour comparer leur taille, sans me demander la permission bien entendu. Je ne compte plus non plus le nombre de fois où on m’a demandé de me mettre dans le fond car j’étais TROP grande, où on m’a dit j’espère que tu ne portes JAMAIS de talons. Où on m’a demandé si je n’avais pas peur de ne jamais trouvé d’homme à ma taille si jamais je n’avais pas la chance de sortir avec un athlète de haut niveau, etc.

Avant, le shopping sur internet n’existait pas et trouver des habits à ma longueur était bien plus difficile que maintenant. J’ai donc pendant très longtemps adopté un look garçon manqué. Non pas par choix, mais car c’était toujours mieux que d’avoir des pantalons trop courts, ou devoir tirer en permanence sur les poignées de mes hauts à manches longues pour faire semblant que ça soit à ma taille. Je ne parle pas non plus des chaussures, l’objectif était toujours de trouver ce qu’il y’avait de plus plat possible. Bien que j’aie eu une bonne adolescence entourée d’amis fidèles tout ça m’a causé pas mal de chagrin et à créée en moi un complexe très profond dont j’ai eu du mal à me délester.

S’ACCEPTER POUR AVANCER

Aujourd’hui je regrette d’avoir passé tout ce temps à me détester, je regrette d’avoir perdu ma confiance en moi à cause d’une poignée d’individus qui, par leur attitude blessante, ne faisaient au final que me renvoyer leurs propres insécurités. Aujourd’hui je m’accepte telle que je suis et j’apprécie à sa juste valeur mon individualité et ma « rareté » Lol. De plus ma taille m’a apporté également son lot de bénédictions. Autant donc se concentrer sur les avantages à en retirer et être heureuse maintenant. Vous sentir heureux, fier de vous ne pourra que vous donner encore plus d’énergie pour vous battre et atteindre vos objectifs.

Pour finir, il est très important de ne pas oublier que nous sommes tellement plus que nos physiques. Avec ou sans kilos en moins, avec ou sans muscle, la personne derrière est toujours la même. C’est donc très important selon moi de ne pas uniquement s’identifier à son corps qui est de toute manière tellement éphémère. C’est quand je me suis acceptée que j’ai commencé à réellement avancer durablement vers mes objectifs et mon bien être. Voilà comment vaincre ses complexes

Maintenant que vous avez lu mon histoire, je suis impatiente d’entendre la vôtre ! N’hésitez pas à parler de vos propres peurs ou complexes. Cela nous aidera toutes et tous à se rendre compte que l’on est parfois son propre frein et comment vaincre ses complexes. N’hésitez pas à poster votre histoire dans les commentaires ci-dessous.

[amazon_link asins=’2738116779,2356441573,2761936299,221255818X’ template=’ProductCarousel’ store=’emmafitnessgo-21′ marketplace=’FR’ link_id=’568ea535-d385-11e8-8fee-b11f2872208b’]
Cet article vous a plu ? N'hésitez pas à le partager pour en faire profiter vos proches !

5 Commentaires

  1. Mariposa
    31 octobre 2018 / 7 h 38 min

    ?

  2. andreaambre
    19 octobre 2018 / 20 h 01 min

    Bonsoir ma belle,
    Je me suis reconnue un peu dans ton histoire bien que pour ma part je fais 1m63. Mais c’est plus au niveau des remarques blessantes des autres. Pour ma part mon plus gros complexe a été mon front car j’ai eu le droit à tout ( piste d’atterrissage, on me tapait le front…). Du coup je me suis cachée derrière une frange qui, soit dit en passant avait massacré mes cheveux. Mais il était inconcevable pour moi qu’on le voit. Mais au fil du temps on grandit et on apprend à accepter ses complexes et limite à en faire des atouts. Puis on essaie aussi de se détacher du regard des autres pour aller mieux. Et comme tu dis on est bien plus qu’un physique donc à partir de là voilà ! Bon j’ai beaucoup trop parlé mais je trouvais ça intéressant. J’ai un article tout près sur ce type de sujet mais seul hic c’est que je ne suis pas encore prête à parler de mes complexes de peur que ducoup après on se focalise dessus. Je dois encore travailler un petit peu sur moi 🙂 !
    Des bisous ♡

    • Emmafitnessgoal
      Auteur / autrice
      22 octobre 2018 / 11 h 54 min

      Merci pour ton retour ma belle ! Effectivement pas simple de parler de ses propres complexes, toujours peur de la réaction des autres… mais vu ton commentaire c’est le moment de finir cet article je crois !!!

  3. Belinda
    19 octobre 2018 / 8 h 34 min

    Sa me fait pensée un peu à mon histoire . Je fais 1m80 et au début j ai eu beaucoup de difficultés à l accepter . De plus à l époque comme tu l’as si bien dit , trouver des vêtements à sa taille s était l horreur .

    D’ailleurs si tu as des sites de chaussures pas trop cher je suis preneuse.

    A présent je trouve que c’est une chance d’être aussi grande et c’est tellement beau.

    Concernant mes amoureux, j ai déjà eu des hommes plus petit que moi. Le plus dure s était le regard des autres

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.